En 2024, 453 200 tonnes d’équivalents viande fraîche (EVF) ont été vendues en Suisse, dont 51 % ont été écoulés dans le commerce de détail. La viande fraîche, notamment de volaille, a gagné en importance. La viande de porc, par contre, a perdu des parts de marché. Les ventes de viande dans le canal de la restauration hors domicile ont aussi repris et atteint leur niveau d’avant-crise. Le présent rapport met en évidence l’évolution de l’offre et de la demande en viande dans le commerce de détail et la restauration hors domicile depuis 2017.

En 2023, l’offre de viande et de produits carnés s’est élevée en Suisse à 436 400 tonnes, exprimées en équivalents viande fraîche (EVF), dont 52 % (228 700 t EVF) ont été vendues dans le commerce de détail. Les ventes de viande au détail sont donc restées stables par rapport à l’année précédente (228 200 t EVF). Plus de la moitié de cette marchandise a été écoulée dans le commerce de détail sous forme de viande fraîche, tandis que les produits de charcuterie ont représenté une part d’environ 39 %. La part de marché des produits contenant de la viande, comme les pizzas ou les sandwichs, a été de 3,2 %. La volaille est restée en tête du segment de la viande fraîche. Les produits de charcuterie étaient essentiellement composés de viande de porc.

En 2022, la consommation totale de viande fraîche, exprimée en équivalents viande fraîche (EVF), s’élevait à 452 200 tonnes en Suisse. 50,3 % de la viande consommée a été vendue dans le commerce de détail. Plus de la moitié de la viande vendue dans le commerce de détail était de la viande fraîche, alors que la charcuterie représentait 40 % des ventes. La part de viande fraîche vendue sous forme de produits transformés (pizzas, sandwiches ou pâtes) s’élevait à 3 %. Dans la catégorie de la viande fraîche, la volaille s’est taillé la part du lion, tandis que la viande de porc était la reine de la charcuterie.